En 2007, je suis partie en quête.

A cette époque, j’ai 32 ans…

Je me suis lancée dans un cursus business Européen pour compléter mes études d’ingénieur…

Et je viens de me prendre coup sur coup deux électro-chocs linguistiques…

Un en Allemand… et un en Espagnol…

Ce sont respectivement les électro-chocs numéro 2 et 3 de mon existence, le premier ayant eu lieu avec l’anglais en l’an 2000.

C’est quoi un électro-choc linguistique ?

Un électro-choc linguistique, pour moi, c’est ce moment douloureux, frustrant et parfois désespérant où on réalise qu’on a suivi des années et des années de cours de langues scolaires à l’école, parfois complétés de cours particuliers ou de séjours à l’étranger quand on a eu cette chance, et qu’on n’est ABSOLUMENT PAS opérationnel dans la vraie vie pour autant.

Ca peut ressembler à une variation des situations suivantes, des situations que j’ai connues personnellement et que peut-être vous avez connues vous aussi…

Situation #1 : “La profonde désillusion”

C’est la situation que j’ai connue avec l’anglais.

Je vous propose de revenir pour ça en l’an 2000, année du célèbre bug…

J’ai 25 ans et je pars en Angleterre dans le Kent pour 6 mois de stage ingénieur.

A cette époque, j’ai plus de dix ans d’anglais scolaire sous la ceinture, un niveau jugé très bon (en France…) et un amour vibrant pour la langue de Shakespeare.

Donc logiquement, rien ne peut m’arriver.

Ou en tout cas, c’est ce que je pensais…

Et j’ai très vite déchanté !

Du jour au lendemain, je me suis retrouvée propulsée dans un monde où tout le monde parlait trop vite, comme si la bande son de l’univers avait soudain été mise en avance rapide…

Je luttais pour retrouver tous les mots que je connaissais pourtant, dissimulés sous un accent Britannique plus épais que le fog Londonien…

Il me manquait des pans entiers de vocabulaire, notamment tout le vocabulaire technique et professionnel indispensable pour communiquer sur mon travail…

Je devais fréquemment faire répéter mes interlocuteurs qui parfois s’exécutaient de bonne grâce et parfois se lassaient…

Tous les soirs, je rentrais épuisée à la maison, en fin de journée, le cerveau en compote, comme si un 33 tonnes m’avait roulé dessus…

Après tant d’années d’anglais, la désillusion était sévère…

Et puis, il fallait aussi s’exprimer…

Il y avait toutes ces phrases qu’il fallait répéter car mes interlocuteurs ne me comprenaient pas, alors que j’étais intimement convaincue de prononcer correctement…

Vous avez peut-être connu ça, vous savez, ce moment de suspension où la personne avec laquelle vous parlez vous dévisage avec des yeux ronds et des gros points d’interrogation dedans…

Elle sait que vous voulez communiquer…

Elle est attentive…

Elle essaye…

Mais non, nope, nichts, nada, rien à faire, elle ne comprend pas.

Toujours dans le registre de l’expression orale, je range aussi tous les moments de honte absolue

Ceux qui vous donnent envie de vous planquer sous terre et de disparaître à jamais…

Ceux qui laissent des traces brûlantes qui font que certains n’oseront plus jamais se lancer par la suite…

Et notamment toutes les prononciations hasardeuses, “à la française”, qui ont conduit aux situations les plus cocasses…

Comme le jour où j’ai annoncé le plus sérieusement du monde à un parterre d’ingénieurs (sous-entendu : exclusivement masculin) que j’allais passer le jour férié que nous avions devant nous à m’envoyer en l’air…

Véridique.

Situation #2 : Le désespoir total

C’est la situation que j’ai connue coup sur coup et à quelques minutes d’intervalle avec l’allemand et l’espagnol… Un double électro-choc en quelque sorte.

Nous sommes en 2007. Je suis un cursus Européen. Mes camarades viennent de toutes les parties du monde et je suis ravie car je vais enfin pouvoir utiliser l’allemand et l’espagnol, deux langues que j’ai apprises à l’école pendant des années mais n’ai jamais vraiment eu l’occasion de pratiquer en dehors du contexte scolaire.

10 ans d’Allemand. 3 ans d’Espagnol…

Et là…

RIEN !

Il ne me restait RIEN de toutes ces années de cours suivis à l’école. RIEN.

RIEN de ces heures à apprendre du vocabulaire, de la grammaire, des déclinaisons, à lire des textes ou faire des exposés.

RIEN. Ou si peu…

En Allemand, une espèce de compréhension générale, globale, imprécise, de ce que disaient mes camarades, les paroles d’une chanson de Rammstein et une phrase de Goethe que j’aime énormément (c’est pour ça que je l’ai retenue) mais absolument d’aucune utilité dans la conversation ! En terme d’expression orale, à peine de quoi exprimer que mes années d’Allemand étaient loin (mais ça, tout le monde s’en était rendu compte!) et que je boirais volontiers un verre de Riesling (vous me direz, là c’est déjà plus utile !). Idem en espagnol avec un poil plus de facilité car nos deux langues sont très proches.

En bref, la Bérézina… Waterloo… Beyrouth…

Le désespoir total.

Des années entières d’étude s’étaient littéralement envolées en fumée…

Je ne sais pas si ça vous parle. Je ne sais pas si vous vous y reconnaissez. Personnellement, je pense que beaucoup d’entre nous ont expérimenté, à un moment ou à un autre, ce genre d’électro-choc avec les langues :

Vous sortez d’années et d’années de cours de langue scolaires, classiques, et vous réalisez douloureusement que vous n’êtes absolument opérationnel du tout dans la vraie vie, dès la première mise en situation réelle…

Même quand vous avez été studieux et que vous avez “fait vos devoirs”, comme on dit souvent…

Même quand on aime profondément les langues et que du coup, on y a mis beaucoup de coeur, d’effort et d’application.

Chacun a son histoire et ses anecdotes. En ce qui me concerne, je me souviens encore très précisément de chacune d’entre elles.

Alors ce soir là, en 2007, autour d’un verre de Riesling, quelque chose de très puissant s’est passé…

J’aime les langues. J’aime communiquer. Et la frustration de ne pas pouvoir le faire était immense, surtout après toutes ces années d’études…

Et puis tout ce travail et ces efforts pour RIEN (ou quasiment pour rien), pour moi, c’était juste insupportable.

Alors je suis partie en quête et j’ai voulu comprendre POURQUOI

Pourquoi on peut avoir eu tant d’heures de cours à l’école, pourquoi on peut avoir dépensé des fortunes en stages, en méthodes de langues, en logiciels, en cours particulier, en stages à l’étranger… et ne toujours pas maîtriser une langue étrangère.

Je voulais comprendre pourquoi certaines personnes semblent parvenir facilement à acquérir une autre langue, voire plusieurs, et pourquoi d’autres ne parviennent jamais à transformer l’essai.

Je voulais comprendre pourquoi une même personne peut parvenir à la maîtrise d’une langue étrangère particulière et échouer lamentablement à en acquérir une autre.

Parce que comprendre ces « pourquoi », comprendre les freins auxquels on fait face, comprendre les raisons de ces échecs, c’est le premier pas pour trouver de vraies solutions au problème et un système global qui fonctionne.

Dans mes recherches, je me suis naturellement tournée vers le monde des polyglottes, celui des plus grands polyglottes au monde, ces personnes qui maîtrisent pour certaines un nombre hallucinant de langues étrangères:

Que mettent-ils en place pour apprendre et atteindre la maîtrise non pas d’une seule langue, mais de plusieurs langues étrangères ?

Comment font-ils pour surmonter les obstacles d’apprentissage que l’on rencontre tous inévitablement?

Comment font-ils pour ne pas se décourager en chemin?

Et puis surtout, comment font-ils pour conserver leur maîtrise des langues dans la durée?

Sont-ils juste meilleurs que nous, sont-ils nés avec des capacités particulières que nous n’avons pas ou ont-ils simplement des méthodes, des stratégies et des outils que l’on ne connait pas?

La découverte fascinante que j’ai faite (en tout cas elle l’a été pour moi!), c’est que cette maîtrise supérieure des langues, elle n’a rien à voir avec le génie. Cette maîtrise supérieure des langues, bien supérieure à celle de la plupart des gens, elle est le résultat d’une approche différente des méthodes standards, classiques, ces méthodes qui nous sont enseignées à l’école et dans la plupart des organismes de formation que j’ai fréquenté, et que la plupart d’entre nous suivent toute leur vie, car ils n’en connaissent pas d’autre. Cette maîtrise supérieure des langues, c’est le résultat d’une autre façon d’apprendre les langues étrangères, avec des stratégies, des méthodes et des outils différents, en dehors des sentiers battus et parfois contre intuitifs… mais aussi le résultat d’une psychologie différente… et d’habitudes différentes.

Et la bonne nouvelle, c’est que parvenir à la maîtrise d’une langue étrangère est tout à fait possible et accessible

Même quand on n’a connu que l’approche scolaire classique (il n’est jamais trop tard pour changer d’approche…)

Même quand on n’est pas né dans une famille de polyglottes

Même quand on n’a pas vécu d’expatriation au long court à l’étranger

Même quand on ne vit pas au quotidien dans le pays dont on veut apprendre la langue

Et même quand on a dépassé les soi-disants dates de péremption cérébrales pour l’apprentissage des langues, vous savez, cette idée d’un âge limite absolu pour apprendre de nouvelles langues, développer son oreille et avoir un bon accent.

Dans mes recherches, je me suis aussi tournée vers la science, et plus particulièrement deux domaines qui me passionnent : la psychologie de la performance et les neurosciences.

Je voulais savoir ce que disent les études et les recherches les plus récentes: ont-elles des éléments à nous apporter pour soutenir, faciliter et améliorer notre voyage vers la maîtrise d’une langue ?

Je voulais comprendre les ressorts de la motivation, de la détermination, de la résilience, ce qui fait que certaines personnes – comme les plus grands artistes, les plus grands champions mais aussi les polyglottes – continuent d’avancer malgré les difficultés et finissent par exceller là où les autres abandonnent.

Je voulais aussi comprendre si il existe des méthodes d’apprentissage et de mémorisation plus intéressante et plus efficace que le simple “par coeur”.

On parle là d’un champs de recherche qui a littéralement explosé ces 20 dernières années et qui apporte chaque année de nouveaux résultats, mesurés par des protocoles et des études de plus en plus fiables. Ces vingt dernières années, les neurosciences ont réalisé des avancées phénoménales et ont donné lieu à des apports massifs pour éclairer la façon dont notre cerveau fonctionne, comment il apprend, comment il traite, mémorise, conserve et restitue l’information.

Si le fonctionnement de notre cerveau n’est pas encore complètement expliqué aujourd’hui, les apports existants fournissent déjà des indications et des outils exceptionnels pour booster notre apprentissage, mémoriser plus efficacement, durablement, et restituer nos connaissances plus facilement.

Ce qui est fascinant, c’est à quel point les études et les recherches viennent bousculer les idées reçues et les nombreux mythes qui existent dans le domaine de l’apprentissage des langues, à quel point elles viennent bousculer les méthodes traditionelles et confirmer les stratégies, les mécanismes et les outils souvent utilisés intuitivement par les polyglottes, mais aussi à quel point elle peuvent les compléter.

Et puis, forcément, ces stratégies, ces méthodes, ces outils, je les ai tous testés :

Pour vérifier par moi-même – et sur moi-même – l’efficacité des méthodes que je trouvais, retenir les plus efficaces et rejeter les autres, mais aussi pour en vérifier le caractère pratique.

Notre vie à tous est extrêmement occupée. Nous manquons tous de temps et personne ne peut consacrer plusieurs heures par jour à l’apprentissage d’une langue, aussi importante soit-elle, comme l’anglais. Il faut donc que cet apprentissage puisse s’intégrer de façon réaliste à notre quotidien. Et c’est là qu’intervient pour moi la magie du monde numérique, une autre de mes passions.

Language Booster, c’est ça : la synthèse de plus de 10 ans de recherches, formations suivies à l’international, lectures et tests en situation réelle proposée pour la première fois dans des modules de formation en ligne.

Ce n’est pas un cours de langue classique, un nième logiciel ou la dernière application smartphone à la mode.

C’est la carte et un chemin à suivre, étape par étape, pour apprendre une langue étrangère de façon plus rapide, plus facile, plus efficace, plus durable et plus fun qu’avec l’approche traditionnelle, profondément incomplète, et qui nous enferme dans des parcours tout faits.

C’est un ensemble de méthodes, des méthodes qui ne sont pas forcément utilisées par tout le monde, des méthodes qui sont parfois – même souvent – anti-conventionnelles, hors des sentiers battus, souvent ignorées par les méthodes classiques mais redoutablement efficaces pour avoir des résultats exceptionnels dans sa maîtrise des langues étrangères. Elles sont utilisées par les plus grands polyglottes et de plus en plus validées par la science.

C’est un parcours qui vous donne les moyens de devenir autonomes dans votre apprentissage, de comprendre ce qu’il vous faut à chaque étape du parcours et d’aller le chercher pour plus de personnalisation, de plaisir et de résultats.

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