The Last Frontier est un roman d’espionnage fantastique que je vous recommande chaudement. A lire en anglais bien sûr ! 😉

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The Last Frontier – Synopsis

Le docteur Jennings, scientifique réputé en possession d’un précieux secret, a fait défection et est passé en Union Soviétique, emmenant avec lui sa femme et son fils…

La mission de Michael Reynolds : le ramener à l’Ouest, à tout prix.

Pénétrer derrière le rideau de fer, traverser la Hongrie pour trouver le professeur à Budapest, où il doit faire le discours d’ouverture d’un congrès scientifique, a déjà tout de la mission suicide. Mais cette aventure pourrait être une balade de santé pour Michael Reynolds sans la présence de la redoutable police secrète hongroise, qui tient le pays d’une main de fer et surveille les moindres mouvements du professeur.

Alors que sa mission est sur le point de tourner au désastre, Michael Reynolds “tombe” sur un groupe de résistants hongrois qui peut lui venir en aide, une poignée d’hommes pleins de ressources et parfois aussi impitoyables que leur ennemi.

Peut-il leur faire confiance?

Michael Reynolds arrivera-t-il à extraire le professeur des mains des Russes, s’éviter la prison, la torture et la pire des morts?

 

 

La première couverture est celle de l’ancienne édition du livre, celle que j’ai. A droite se trouve la couverture de la nouvelle édition. L’ensemble des livres d’Alistair McLean ont en effet été réédités par HarperCollins ces dernières années.

 

The Last Frontier – Mon avis

The Last Frontier est un thriller d’espionnage classique du début de la guerre froide, dans lequel on retrouve toutes les figures du genre:

Les courses-poursuites dans les plaines enneigées…

Les missions d’infiltration dans des bâtiments sous haute surveillance…

Des combats, armés ou à mains nus…

L’horreur de la prison, de la torture, physique ou psychologique…

De l’héroïsme et de sombres trahisons…

Si vous aimez les romans et les films d’espionnage, alors vous allez adorer The Last Frontier

Le roman est superbement écrit, par un maître du genre : Alistair McLean.

Peu connu en France, c’est pourtant l’un des écrivains du 20ème siècle les plus populaires au monde.

Dans sa vie, Alistair McLean (1941-1987) a écrit pas moins de 29 bestsellers mondiaux, une grande partie desquels ont été adaptés au cinéma dont : The Guns of Navarone (Les canons de Navarone, 1957), Fear is the Key (Grande peur aux Caraïbes, 1961), Ice Station Zebra (Destination Zebra, station polaire, 1963) ou encore Where Eagles Dare (Quand les aigles attaquent, 1967).

L’écriture est superbe et le rythme de l’histoire parfait, plein de rebondissements et sans temps morts.

C’est une lecture parfaite pour vous si vous avez déjà un solide niveau en anglais, intermédiaire à avancé. Si vous êtes encore relativement débutant, le langage imagé, les métaphores de l’auteur ou les quelques mots d’emploi un peu ancien que l’on trouve dans le livre (écrit dans les années 50!) pourront peut-être vous donner un peu de fil à retordre et freiner votre lecture. Mais avec un solide niveau intermédiaire en anglais, ce n’est pas un mot ou une expression un peu “old-fashioned” de temps en temps qui pourra vous arrêter. 😉

 

 

The Last Frontier – Citations

The wind blew steadily out of the north and the night air was bitterly chill. Nothing moved across the snow. Under the high cold stars the frozen plain empty, desolate, stretched endlessly away on every side until it vanished into the blurred distance of an empty horizon. Over everything lay the silence of death.

Ces quatre phrases constituent le tout premier paragraphe du roman, et je les trouve littéralement magiques. ✨

Non seulement elles sont divinement bien tournées…

Mais elles ont un pouvoir d’évocation immense…

En quatre petites phrases, ça y est, on y est, au milieu de cette plaine sans fin, froide et gelée dans laquelle se trouve Michael Reynolds, et dans laquelle on va commencer à le suivre, pas après pas, dans son périple.

L’écriture d’Alistair McLean est ainsi tout au long du roman, claire, précise, cinématographique.

Pas étonnant qu’une grande partie de ses romans aient été adaptés à l’écran. Tout y est!

La 2ème citation que je souhaite partager avec vous est une citation que je connais depuis longtemps, très longtemps, depuis ces temps immémoriaux où je me préparais aux concours aux grandes écoles.

Je la connaissais alors que je ne connaissais même pas Alistair McLean.

Pourquoi?

Parce qu’elle était citée dans un livre de préparation aux concours !

Elle était citée comme l’exemple ultime de l’attitude à avoir tout au long de sa préparation : rester concentré sur l’objectif, l’acquisition de connaissance et l’amélioration de ses performances sans se laisser submerger par l’émotion, le spectre de la comparaison ou de l’anticipation, le fait que l’on puisse rater les concours, et toutes les conséquences déplaisantes que cela peut avoir, le temps perdu et la déception que l’on imagine dans le regard des autres…

Michael Reynolds est un espion qui été entraîné à assumer les missions les plus difficiles, des situations où la vie et la mort se côtoient. Dans ces situations, les anticipations, les ruminations et les émotions ne peuvent avoir leur place, car elles détournent le cerveau du seul et unique travail qu’il a à faire, et vite : trouver une façon de s’en sortir !

“The job, the job, always the job on hand”, the colonel had repeated once, twice, a thousand times. “Success or failure in what you do may be desesperately important to others, but it must never matter a damn to you. For you, Reynolds, consequences do not exist and must never be allowed to exist and for two reasons : thinking about them upsets your balance and impairs your judgement – and every second you give up to thinking along these negative lines is always a second that should and must be used to working out how you’re going to achieve the job on hand.”

Je n’ai pas le début du commencement de la maîtrise émotionnelle de Michael Reynolds, mais cette phrase m’a beaucoup aidée, aussi bien hier quand je passais les concours, qu’aujourd’hui alors que je vogue sur les flots difficiles de l’entrepreneuriat.

J’espère qu’elle vous aidera vous aussi!

Mais tout ceci n’explique pas le titre du roman, The Last Frontier…

La dernière frontière… De quoi parle-t-on?

La frontière de l’Est de l’Europe?

C’est ce que je pensais au début, naïvement, cela paraissait si évident…

Et bien pas du tout !

Il s’agit de bien plus que cela.

La dernière frontière pour l’humanité…

Le seul projet pour lequel il vaut vraiment le coup de travailler, de se battre…

Je vous laisse découvrir la nature et le sens de cette frontière aux côtés de Michael Reynolds, à travers les plaines gelées de Hongrie…

Enjoy !

 

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