Nous sommes le 31 Mars et il est l’heure de faire un premier bilan trimestriel sur l’avancement de mes objectifs en Coréen pour 2021! 🙂
Vous pouvez retrouver ces objectifs, ainsi que toute la démarche que j’ai suivie pour les construire ICI
Pour commencer, un petit rappel de mon ambition à terme pour le Coréen et de l’ensemble des chantiers, actions spécifiques et habitudes clés que j’ai choisi de mettre en place cette année.
Mon objectif à terme est surtout de pouvoir consommer facilement tous types de contenus (notamment des dramas) et de pouvoir converser facilement sur tous types de sujets 100 % en Coréen.
Bien sûr, il y a peu de chance que j’arrive à la destination que je me suis fixée en une seule année, notamment parce qu’il me reste tout un ensemble de fondations importantes à acquérir.
Je me suis donc donné pour objectif en 2021 de poursuivre l’acquisition et la consolidation de ces fondations, mais aussi d’être capable d’ici la fin de l’année :
- De regarder les dramas avec les sous-titres en Coréen ;
- De tenir une conversation simple de 30’ 100 % en Coréen.
Au regard de cet objectif et de l’endroit où j’en suis aujourd’hui avec le Coréen, j’ai déterminé la liste de chantiers, actions spécifiques et habitudes clés suivante :
Voyons où j’en suis aujourd’hui à la fin du premier trimestre !
Coréen : entraînement spécifique à la prononciation
Après une première année marquée par une immersion massive dans une tonne de contenus en Coréen (essentiellement des dramas), je n’ai plus aucun souci aujourd’hui avec les sons du Coréen, que je distingue avec une grande clarté.
Ces sons élémentaires, je me suis également formée à la façon de les prononcer correctement et je ne perds jamais une occasion de m’entraîner, ne serait-ce qu’en répétant l’audio de mes cartes mémoire sur Anki.
Malgré tout, la prononciation du Coréen reste une source d’insécurité importante pour moi, une insécurité qui m’empêche aujourd’hui de me lancer à corps perdu dans des échanges live avec des natifs.
J’ai donc décidé de mettre les bouchés doubles avec un entraînement spécifique à la prononciation ! ⚡
Un des meilleurs moyens d’entraîner sa prononciation dans une langue étrangère est de comparer sa prononciation à la prononciation de locuteurs natifs, et d’utiliser cette comparaison pour détecter d’éventuelles erreurs et les corriger, petit à petit.
Mais cet acte d’imitation n’est pas aussi simple qu’il y paraît, notamment au début du voyage, car on n’est pas encore forcément à même de repérer toutes les erreurs de prononciation que l’on fait et de les corriger par nous-même.
Bien sûr, il est toujours possible de payer un tuteur ou un professeur particulier pour travailler sa prononciation, mais très peu de tuteurs le proposent, car ils ne sont pas nécessairement formés ou à l’aise pour donner un feedback construit sur la prononciation.
Et puis, il faut bien l’avouer, utiliser un tuteur ou un coach pour affiner sa prononciation peut finir par coûter relativement cher.
C’est là qu’intervient Speechling, ma toute dernière découverte, et mon nouvel outil préféré pour améliorer ma prononciation et gagner en confiance à l’oral avant d’échanger avec des natifs.
Vous trouverez ma revue complète de Speechling ICI
Cet outil est littéralement exceptionnel et permet de concilier le meilleur du monde numérique (un outil extrêmement pratique pour enregistrer sa prononciation et la comparer à celle d’un natif en un clic) et du monde réel (l’analyse de votre prononciation et le feedback d’un véritable être humain!)
Le plan gratuit de Speechling est extrêmement généreux, avec notamment 35 corrections / coachings inclus par mois, plus une tonne d’outils d’apprentissage (compréhension orale, dictée, QCM, tests à trous, etc), et le plan illimité est juste exceptionnel, avec la possibilité d’avoir des corrections illimitées, d’accéder à toutes les langues ainsi qu’à des ressources premium pour pratiquer hors ligne, notamment des paquets de cartes Anki !
Si vous souhaitez vous lancer comme moi dans le plan Speechling Illimité, vous pouvez utiliser le Code PROMO « LBOOST » ou passer par CE LIEN pour bénéficier de 10 % pendant toute la durée de votre abonnement.
J’ai déjà fait de grands progrès grâce à ma coach Coréenne, qui m’a aidée à corriger des erreurs de prononciation que je ne détectais pas forcément !
Quand on démarre l’apprentissage d’une nouvelle langue, il est important de détecter ces éventuelles erreurs de prononciation dès le départ afin d’éviter de développer de mauvaises habitudes, des habitudes qui seront d’autant plus difficiles à déloger que vous les aurez renforcées pendant longtemps.
Comme je suis encore une ‘grande débutante’ en Coréen, j’ai prévu de me laisser guider par l’arbre de compétences proposé par Speechling, qui comprend plus de 10 000 phrases réparties par niveaux.
Je travaille a minima la prononciation d’une vingtaine de phrases par jour, sur lesquelles je reçois du feedback de ma coach dans les 24 heures.
Le lendemain, je retravaille les phrases dont la prononciation a posé problème, et je travaille 20 phrases supplémentaires.
Bien sûr, comme je suis Speechling Illimité, j’ai aussi accès aux paquets de cartes Anki premium, ce qui me permet de sélectionner et d’importer dans Anki pour revue les phrases qui me paraissent les plus intéressantes.
Le top !
J’ai prévu de garder cette nouvelle routine tout au long du 2ème trimestre, car elle m’apporte énormément au niveau expression orale!
Nous verrons fin Juin si je décide de poursuivre l’aventure ou pas, et si j’ai fait évoluer ma routine de travail.
Mais pour l’instant, on passe aux chantiers suivants !
Coréen : acquisition progressive de la grammaire et des structures de la langue
Honnêtement, je pensais que j’avancerai plus vite que ça et que l’étude du volume 2 de Korean Made Simple serait terminée fin Mars.
Mais le premier trimestre a été intense du point de vue professionnel et, comme nous avons commencé à le voir, j’ai ajouté plusieurs nouvelles activités dans mon mix d’apprentissage, ce qui m’a laissé beaucoup moins de temps pour étudier la grammaire.
À un moment donné (aux alentours du chapitre 12 sur les 20 chapitres du tome 2), j’ai aussi remarqué que j’avançais sans doute trop rapidement sur les bases et j’ai commencé à ressentir le besoin de consolider mes connaissances.
Je suis quelqu’un qui aime aller vite, et la partie révision n’est pas ma préférée dans le cycle d’apprentissage.
Mais elle est indispensable !
Il ne sert à rien d’aller trop vite dans l’acquisition des bases d’une nouvelle langue pour se retrouver à la fin avec des fondations bancales, ou friables, qui ne vont faire que vous handicaper par la suite.
J’ai donc pris une grande respiration, décidé d’être plus raisonnable et de laisser un peu plus de temps à mon cerveau pour intégrer les choses, et j’alterne maintenant entre l’étude d’un nouveau chapitre et la révision d’un ancien.
Transparence : Certains des liens figurant dans cet article peuvent être des liens d’affiliation et si vous passez par eux pour effectuer un achat, je recevrai une petite commission, sans frais supplémentaires pour vous.
Je trouve le livre sur | Amazon |
Korean Made Simple – Volume 2 | ICI |
Korean Grammar In Use – Beginner | ICI |
Lire en Coréen
Oui, j’ai bien commencé à lire mes premières histoires en coréen et je suis RAVIE de pouvoir enfin lire autre chose que des dialogues de manuels, aussi sympas soient-ils, comme les ouvrages de GO Billy Korean!
Je suis actuellement en train de lire Short Stories in Korean, qui a été publié en novembre 2020.
Et comme le livre audio est sorti en février 2021, j’ai à la fois l’audio et le texte pour travailler, donc je peux utiliser mon processus d’étude éprouvé en 4 (+2) étapes.
Non seulement je prends beaucoup de plaisir à lire le livre, mais cela m’aide considérablement à consolider vocabulaire et structures.
Vous pouvez en savoir plus sur mon processus d’étude ainsi qu’une revue complète de Short Stories in Korean sur le blog :
Ecrire en Coréen
Je n’ai pas encore commencé à tenir un journal en Coréen, comme j’ai prévu de le faire, mais j’échange de plus en plus régulièrement avec ma correspondante Coréenne sur KakaoTalk, et je m’efforce du mieux que je peux à lui écrire uniquement en Coréen.
Ce n’est pas nécessairement évident, car nous maîtrisons toutes les deux parfaitement bien l’anglais.
Il est donc tentant, notamment le soir quand la fatigue frappe, de céder à la facilité et d’écrire en anglais.
Mais écrire en Coréen est un moyen exceptionnel de mobiliser toute la grammaire et le vocabulaire appris de façon active, et non plus passive, comme c’est le cas dans la lecture. ✨
Je fais donc tout ce qui est en mon pouvoir pour ne pas céder à la facilité.
Regarder des dramas avec les sous-titres en Coréen
Vous connaissez ce sentiment, lorsque vous réalisez que vous avez visé bien au-delà de votre niveau actuel ?
Et bien, c’est ce qui s’est passé ici avec mon premier essai de visionnage de série avec les sous-titres en Coréen.
Oui, je sais, vous allez me dire que je me suis donnée cet objectif pour la FIN de l’année, pas pour le premier trimestre, et pourtant, je n’ai pas pu m’empêcher d’essayer !
Le constat a été sans appel :
Ma vitesse de lecture en hangeul est encore trop lente aujourd’hui pour tenir le rythme et les sous-titres disparaissent bien avant que j’ai fini de lire !
Alors bien sûr, je pourrais utiliser le mode apprentissage de Viki, qui permet de s’arrêter sur chaque sous-titre pour prendre le temps de le lire et de le comprendre avant de passer à la scène suivante, mais ma vitesse de lecture n’est pas le seul souci : il me manque encore malgré tout une sacré dose de vocabulaire.
Conclusion : Je ferai un nouvel essai dans quelques semaines quand j’aurais développé encore un peu plus mon vocabulaire.
Et justement, on y vient et ce sera le dernier point de ce bilan avant la conclusion.
Mémorisation optimisée avec Anki
Mots de vocabulaire, règles de grammaire, structures grammaticales…
Je capitalise bien sûr au fur et à mesure tout ce que j’apprends dans Anki pour être sûre de ne pas l’oublier! ✨
A la date d’aujourd’hui, mon paquet de cartes « The Road To Mastery » Coréen contient 6212 cartes contre 4671 cartes au 18/01/2021, soit un ajout de 1541 cartes (un équivalent de 513 nouvelles cartes / mois ou 17 nouvelles cartes / jour).
Je n’ai absolument aucun moyen d’évaluer qualitativement ce rythme. Est-il lent ? Est-il rapide ?
Je ne suis pas sûre de toute façon qu’essayer de comparer son rythme à celui de quelqu’un d’autre soit une bonne idée.
C’est MON rythme d’apprentissage, celui que je peux tenir dans le cadre d’une vie personnelle et professionnelle déjà bien riche à côté, et avec ce que mon cerveau est capable d’absorber, en plus de tout ce que je lui demande par ailleurs.
Donc c’est forcément OK!
Parmi ces 6218 cartes, il y a :
- 3228 cartes matures qui sont passées en mémoire long terme (52%) ;
- 913 cartes en cours d’apprentissage (14,7 %) ;
- 14 cartes suspendues, que je dois reprendre, car manifestement je ne les ai pas créées de façon optimale et j’ai toujours du mal à y répondre (0,225%) ;
- 2057 cartes « neuves » qu’Anki doit encore me présenter (33,1 %)
Je ne compare pas les nombres de cartes poste par poste avec ceux de mon bilan du 18 Janvier, car j’ai fait évoluer les paramètres d’Anki concernant mes revues, ce qui fait que les chiffres ne sont pas directement comparables.
Comme j’aime bien mon nouveau set de paramètres, je ne pense pas le faire évoluer au 2ème trimestre et je pourrai comparer directement les chiffres des différentes catégories.
Ce qui est important, c’est que j’ai créé 1541 nouvelles cartes sur le premier trimestre, des cartes que je vais réviser au fur et à mesure et faire passer en mémoire long terme en douceur grâce à la puissance de la répétition espacée.
J’ai été beaucoup plus régulière dans mes revues qu’en fin d’année dernière. J’ai donc profondément ancré plus de vocabulaire et cela se ressent énormément sur ma compréhension orale et mon expression.
Je me suis par ailleurs amusée à gamifier Anki fin Février en lui ajoutant une extension qui permet de le coupler à Habitica, et j’avoue que cette petite surcouche de gamification m’a beaucoup amusée.
Avec cette extension, je suis encouragée dans mes revues, et chaque revue me fait gagner des points qui me permettent de faire évoluer mon avatar.
Le 17 Mars, j’ai passé le niveau 11 et il m’a été demandée de choisir une spécialisation. J’ai décidé de devenir Mage.
Aujourd’hui, je suis Mage de niveau 16.
Vous pouvez trouver tout un ensemble d’extensions qui permettent de gamifier Anki ICI
Comme vous pouvez le voir, même si je suis beaucoup plus régulière dans mes revues Anki, et même si je m’astreins à avancer moins vite que je ne le souhaiterais en révisant au fur et à mesure d’anciens chapitres de grammaire, j’ai toujours tendance à créer plus de cartes que je n’ai de capacité à les réviser !
Rien de grave, puisqu’à partir du moment où les données sont capturées dans Anki, je SAIS que je finirai par les travailler, et par les retenir.
Elles ne peuvent plus m’échapper !
Mes objectifs en Coréen : Conclusion
Même si je pensais pouvoir avancer beaucoup plus rapidement dans mon étude, je reste contente des progrès réalisés en Coréen au premier trimestre.
Mon vocabulaire de cesse de s’étoffer, de jour en jour…
Je comprends de plus en plus de choses dans les contenus que j’écoute et que je lis…
Ecrire à ma correspondante Coréenne, et comprendre ce qu’elle m’écrit, devient de plus en plus facile…
Je suis ravie également d’affiner ma prononciation un peu chaque jour, et de constater que je progresse, enregistrements à l’appui…
Tout cela au cours d’un trimestre qui a été par ailleurs très chargé.
Donc oui, plutôt contente!
Rendez-vous fin Juin pour un nouveau bilan?
A bientôt ! ✨